Un VRP peut être défini comme un vendeur engagé dans le développement d’une entreprise. Il s’agit en effet d’un statut spécial avec un certain nombre de règles de fonctionnement particulières. C’est en quelque sorte une force de vente incontournable qui est au service d’une entreprise. Il se charge principalement d’établir des relations solides une entreprise et ces clients. Leur efficacité flagrante ne passera pas inaperçue auprès de l’entreprise. Découvrez ici en détail ce qu’est un VRP et les avantages liés à ce statut.
Un VRP, qu'est-ce que c'est ?
« VRP » est l’abréviation de « Vendeur, Représentant et Placier ». Un VRP est donc un commercial ayant le statut de salarié. Il est par conséquent employé par un ou plusieurs employeurs pour trouver des clients et prendre leurs commandes. Toutefois, bien qu’il s’agisse d’un employé, le statut du VRP est soumis à des règles particulières qui doivent être respectées. Ainsi, la situation juridique d’un employé par rapport à son employeur est régie par le Code du travail lorsque ce dernier a le statut de salarié VRP. Par contre, son statut juridique est régi par le Code du commerce lorsqu’il travaille de manière indépendante. Rappelons que lorsque l’employé VRP travaille pour un seul employeur, il est dit « exclusif » et dans le cas contraire, il est dit « multiple ».
Quels sont les avantages du statut VRP ?
En tant que salarié VRP, le commercial bénéficie d’un certain nombre d’avantages. Il bénéficie tout d’abord d’un droit de sécurité salariale en termes de revenus et de cotisations de retraite. Il bénéficie également de congés payés et de la possibilité d’un défaut de paiement, notamment s’il est mufti classe. En cas de démission ou de licenciement de ce dernier, l’entreprise doit lui rembourser la commission sur les échantillons. Rappelons qu’un commercial avec un statut VRP exclusif reçoit un revenu professionnel minimum garanti, contrairement à un commercial multicarte.
Comment établir un contrat VRP ?
Les employeurs peuvent proposer aux VRP des contrats de travail à durée déterminée ou indéterminée avec un préavis de trois mois maximum. Un accord écrit n’est pas obligatoire, mais il est fortement recommandé. Le contrat de travail d’un VRP contient plusieurs éléments. Il s’agit notamment de la rémunération, le travail à temps plein ou à temps partiel et les clauses d’exclusivité. Il contient également des clauses de non-concurrence, des délais de préavis et des conditions relatives à l’exercice de l’activité. Les heures de travail ne doivent cependant pas être prescrites, car elles ne sont pas précises et ne peuvent pas être contrôlées.
Quels sont les types de VRP ?
Il existe principalement deux types de VRP. Le premier type concerne les représentants commerciaux exclusifs, c’est-à-dire les VRP employés par une seule entreprise. Ces VRP sont généralement liés par un contrat qui contient une clause de non-concurrence ou d’exclusivité. Dans ce cas, ils ont droit à une rémunération minimale de 520 fois le SMIC horaire et d’un contrat à temps plein. Ils ont également droit au remboursement des frais professionnels par leur employeur. Le second type concerne les représentants multimarques, c’est-à-dire ceux employés par de nombreuses entreprises à la fois. Pour ce second type de VRP, le contrat ne prévoit pas de conditions exclusives, ce qui leur permet d’accepter d’autres contrats. Ces derniers ne pourront donc pas exiger un revenu minimum garanti pour leurs carrières, car ils disposent de nombreuses ressources.
Distinction du VRP avec l’agent commercial
Malgré les nombreuses similitudes, les VRP se distinguent des agents commerciaux. Tout d’abord, une distinction importante doit être faite quant au statut d’un commercial. En effet, le commercial est totalement indépendant. Il agit en son nom propre et n’a pas de contrat de travail. Il agit aussi par délégation de pouvoir et signe des contrats de mission, mais en aucun cas il n’a un contrat de travail qui prévoit un lien de subordination. En ce qui concerne la rémunération, ce dernier perçoit une commission en pourcentage du montant total de la transaction, sur chaque vente qu’il effectue. Ce n’est cependant pas le cas du VRP, qui est beaucoup plus qu’un simple vendeur. En effet, le salarié VRP est beaucoup plus du domaine de l’ingénierie commerciale ou des ventes techniques.
Les particularités du contrat de travail VRP
Le statut VRP permet d’être exempté d’un certain nombre de restrictions et donne droit à des conditions de travail particulières. Ainsi, la semaine de travail n’est pas soumise à la limite légale de 35 heures pour un salarié VRP. En outre, la période probatoire ne peut pas dépasser trois mois. Aussi, elle nécessite le paiement d’une commission de retour d’échantillon basée sur le temps de travail effectif du VRP pour l’employeur. La rémunération se compose généralement d’une base fixe traditionnelle et de commissions. Leurs proportions et les conditions sont librement déterminées et incluses dans le contrat. Cette rémunération variable doit être versée au moins une fois par trimestre. Enfin, le contrat prévoit généralement le paiement des frais professionnels encourus par l’employé dans l’exercice de ses fonctions. Ces frais sont payés par l’employeur soit par un forfait combiné au taux de commission, soit, sur présentation de justificatifs, au prix réel.
Indemnités conventionnelles de rupture
L’indemnité conventionnelle de rupture est une prime prévue par le Code national de l’industrie de la convention collective VRP du 3 octobre 1975. Cette indemnité de rupture remplace, si elle est plus favorable, l’indemnité légale de licenciement et celle de clientèle. Elle peut être partiellement cumulée avec l’indemnité spéciale de licenciement lorsque le salaire de l’employé est partiellement basé sur un salaire fixe. Toutefois, pour obtenir cette indemnité de rupture, le VRP doit être âgé de moins de 65 ans et ne pas pouvoir prétendre à une prime de retraite classique. Il doit aussi avoir au moins deux ans de service dans l’entreprise.